Pour mieux comprendre notre consommation, laissons parler les derniers
chiffres dont nous disposons :
- 80 % de nos achats de biscuits s’effectuent en grande surface et donnent un chiffre d’affaires d’environ 1,4 milliard d’euros ;
- 80 % sont consommés lors du petit déjeuner ou du goûter ;
- Le grignotage ne représenterait que 11 % de la consommation des biscuits (chiffre toujours difficile à mesurer) ;
- Un enfant mange en moyenne deux à trois biscuits chaque jour (soit 17 à 24 grammes par jour). Comme on compte environ 13 millions
d’enfants de moins de 15 ans en France, c’est entre 26 et 39 millions
de biscuits qui sont avalés au quotidien dans notre pays. Un chiffre impressionnant ! Cette consommation serait toutefois assez stable
puisque la progression ne serait que de 3 % en 15 ans ;
- Les recettes les plus appréciées des consommateurs sont les sablés, les galettes bretonnes et les fameux petits-beurre.
Désormais, on mange des biscuits au petit déjeuner, un acte justifié par le souci de ne pas partir à jeun dont on se demande s’il sert de justification ou dépend d’un vrai critère d’utilité. Les emballages sont soigneusement étudiés pour remplir cette fonction. Socialement, le biscuit tient désormais deux rôles bien distincts : celui de friandise et celui d’aliment pratique. Sa commodité en fait le compagnon de tous les jours, à l’école, au bureau, en voiture… Mais le gâteau est également devenu le petit plaisir quotidien, le moelleux dans lequel on se réfugie, la joie du partage avec ses amis, le geste qui vous rend généreux et aimé de l’autre. Casse-croûte nourrissant et rassurant, le biscuit est-il pour autant idéal ? |