Les chocolat noir ou au lait classiques ne sont plus seuls dans les rayons : nous trouvons aussi des chocolats truffés, meringués, au riz, à la framboise et au nougat. Cette évolution se voit dans tous les secteurs mais elle est ici particulièrement frappante, multipliant à l’infini les ingrédients. Certains ajouts sont intéressants et d’autres pas. Ainsi, dès que l’on mélange le chocolat à des produits oléagineux, tels que les noix, les noisettes ou les amandes, on augmente les lipides et, par conséquent, la valeur calorique du produit.
En revanche, la présence de morceaux de framboise, de nougat… permet de monter le taux de glucide et d’abaisser la plupart du temps la valeur lipidique. Le résultat est un produit légèrement plus sucré mais également moins gras. Certes, les différences restent minces, mais on peut considérer qu’on réalise une économie de calories en dégustant le chocolat noir aux écorces d’orange confites de Carrefour ou le chocolat
Poulain avec des pépites à la cerise, puisque l’on abaisse la valeur calorique à 490 kcal pour 100 g.
Bien entendu nous avons augmenté le nombre de magasins visités, ce qui justifie les 205 variétés de chocolat répertoriées, soit deux fois plus qu’il y a deux ans.
Apparaît aussi un phénomène assez intéressant : si la moyenne calorique
du chocolat ne varie pas, avec 542 kcal pour 100 g, la teneur en graisses augmente de 5 % avec une moyenne à 35,5 g, tandis que la teneur en glucides diminue à 48,1 g pour 100 g soit 10 % de moins. Nous ne pouvons garantir que cette variation n’est pas liée à la quantité de produits observés.
De même on retrouve de plus en plus sur les tablettes le terme "sans sucre ajouté" expression à la mode qui justifie la légère augmentation de taux de graisses par rapport à la légère baisse de taux de sucre, sans bénéfice réel pour notre santé. L’appellation bio arrive également dans les rayons des chocolats, mais de façon encore assez discrète. |