Les lasagnes
À base de poisson ou de viande, ce sont de bons produits, peu gras, affichant des valeurs caloriques plutôt raisonnables. Mélange relativement harmonieux de féculents et de protéines, les deux types de lasagnes se valent. En fait, c’est bien souvent le fromage qui leur apporte des teneurs en matières grasses importantes. En moyenne, les rapports protéines sur lipides sont bons.
En revanche, dès qu’il s’agit de lasagnes uniquement au fromage, souvent accompagnées d’épinards, le taux de matières grasses devient très important et le rapport P/L chute pour atteindre le chiffre de 0,61 pour les Lasagnes chèvre épinards de Monoprix ou Picard.
Attention, il existe des lasagnes de légumes qui ont un rapport P/L excellent mais qui ne peuvent être considérées comme un plat principal car leur teneur en protéines est particulièrement faible.Si vous voulez manger un plat consistant, prenez des Lasagnes premier prix de chez Auchan ou les Lasagnes océane sveltesse de chez Maggi, vous aurez une quantité de protéines suffisantes pour un plat principal.
Nous avons comparé les lasagnes des différents circuits de distribution, en constatant qu’il n’y avait que de petites différences entre les différents produits, qu’ils soient de marque ou de distributeurs. Une bonne surprise !
Les raviolis
Ce sont les vedettes du rayon des conserves et des plats cuisinés. Ils se déclinent sous toutes les formes : à la viande, à la dinde, au jambon, avec du fromage.
En ce qui concerne les conserves, il s’agit, encore une fois, d’un excellent plat, car les raviolis apportent en moyenne 103 kcal pour 100 g, avec un rapport protéines sur lipides à 1,5, faisant de ce dernier un produit peu gras, moyenne de 3,3 g de lipides, essentiellement composé de féculents, mais avec un équilibre parfait. S’il est consommé comme un plat principal, on peut en prendre sans risque entre 400 à 500 g.
Sur le plan de la composition, ce sont des pâtes, avec une sauce tomate et une farce qui, en général, est assez peu importante. En effet, même si c’est l’élément le plus mis en avant, dans la majorité des cas, il n’y a guère plus de 7 % du poids en farce. Dès lors, pour une boîte de 400 g, nous retrouvons 30 g de viande. De plus, nous avons constaté un effort sur les huiles utilisées : on y trouve de l’huile d’olive et parfois de colza, mais trop souvent on lit encore sur les étiquettes « huiles végétales » ce qui n’augure rien de bon quant à leur qualité. Enfin, nous avons trouvé souvent beaucoup plus d’ingrédients dans les produits de marque que dans ceux des distributeurs. Ainsi, comme pour les autres spécialités, la recette est le critère déterminant dans le prix de ces produits.
En lisant les étiquettes ou en regardant les tableaux joints vous trouverez que les raviolis frais sont beaucoup plus caloriques que les conserves : 273 calories contre 103 calories. L’explication : la pâte fraîche des raviolis n’est pas cuite contrairement à celle des raviolis en conserve. En divisant donc par 3 la valeur calorique des pâtes fraîches, on arrive à des valeurs caloriques similaires à celles des raviolis en conserve.
Les pâtes fraîches
Pas de surprise du côté des pâtes pré-cuisinées, les plus riches sont celles qui comportent des fromages ou des matières grasses, comme les recettes à la carbonara. Ainsi, la valeur calorique découle de la nature des ingrédients présents dans le plat. Les écarts sont donc très importants, pouvant quasiment aller du simple au triple.
Les pâtes sauce bolognaise contiennent assez peu de viande en général sauf dans certains produits ou la quantité de protéines dépasse les 5 g aux 100 g. Ajouter à ces plats une garniture comme du jambon ou un morceau de poulet. Les conserves sont toujours moins caloriques que les produits frais ou surgelés pour les raisons expliquées précédemment.
Les pâtes à la sauce carbonara peuvent avoir des différences caloriques très importantes mais la quantité de protéines est nettement plus importante que dans les pâtes sauce bolognaise. On peut donc en manger une quantité moindre.
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