Le sel a été choisi par les autorités publiques pour être le vecteur de deux minéraux indispensables à la santé et dont les apports sont souvent insuffisants : le fluor et l’iode.
L’iode est indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde, à la croissance et au développement psychomoteur (il prévient notamment le crétinisme). Le sel iodé est autorisé depuis 1952. Sur les étiquettes, il doit être dénommé « sel de table iodé » ou « sel de cuisine iodé », sans mention d'ordre médical.
Le fluor renforce l’émail des dents, ralentit la formation de plaque dentaire et limite le développement des caries. La fluoration du sel est encouragée depuis 1985. L’étiquette doit mentionner « sel fluoré » ou « sel iodé et fluoré ». Elle doit également comporter la phrase suivante « Ne pas consommer si l'eau de boisson contient plus de 0,5 mg/l de fluor » afin d'éviter les risques d'une fluorose (excès de fluor).