Les fruits frais
Nous avons tenu à fournir le tableau des valeurs caloriques des fruits frais qui restent très largement consommés et seront d’autant plus sucrés que vous les consommerez en saison. Ceci permet de souligner la relative faiblesse de différence entre les uns et les autres à l’exception du raisin, des cerises, de la banane et des dattes ainsi que des oléagineux, à ne pas confondre avec les fruits secs. Ces derniers sont des variantes desséchées dont la valeur calorique est proportionnelle à l’assèchement du produit.
Les compotes
La compote peut se définir comme une préparation sucrée réalisée à partir de fruits cuits. Le marché des compotes est en perpétuelle évolution et l’on voit se développer de nouvelles saveurs. Il existe également plusieurs types de présentation : conserve, pot individuel, gourde, en fonction de l’utilisation qui va en être faite.
Leur nombre ne cesse d’augmenter et nous en avons dénombré cette année 250. Il était inutile de faire figurer les tableaux, car une simple décomposition permet de les expliquer. On peut distinguer 4 zones "énergétiques" différentes :
Pour 100 g |
Glucides |
Kilocalories |
Compotes sans sucre ajouté |
10 à 16 |
40 à 70 |
Compotes allégées en sucre |
16 à 20 |
70 à 80 |
Compotes traditionnelles |
20 à 23 |
80 à 90 |
Desserts à base de fruits |
23 à 30 |
90 à 120 |
Comme on le voit, les différences sont peu importantes mais réelles. Les compotes allégées en sucre n’apportent réellement rien par rapport à une compote traditionnelle. Le terme sans sucre ajouté signifie simplement qu’au moment de la préparation, seul le fruit du sucre sert d’édulcorants, sans ajout. Les compotes traditionnelles comportent en moyenne 10 g de sucre supplémentaires sous forme de saccharose ou de glucose quand il s’agit de compotes de bonne qualité. Nous soulignons que certaines marques ont cessé d’utiliser les sirops de glucose-fructose. Les desserts à base de fruits sont souvent des préparations beaucoup plus sucrées qui contiennent d’ailleurs moins de fruits. L’appellation est à la fois légale et perverse en raison de leur présence dans le même rayon que les compotes traditionnelles. Ce qui oblige donc simplement le consommateur à vérifier ce qu’il achète, sans pouvoir tout à fait faire confiance à la promesse de l’emballage. Pour mémoire soulignons tout de même que nous sommes passés de 150 produits à 250. Les moyennes énergétiques et glucidiques n’ont pas changé en deux ans.
Les fruits au sirop et les fruits secs
Commençons par un petit tableau simple :
Kilocalories pour 100 g |
nature |
sirop |
Abricots |
48 |
67 |
Pêches |
40 |
63 |
Ananas |
50 |
52 |
Comme on peut le voir, les différences sont relativement faibles. La condamnation des fruits au sirop a été excessive, notamment quand on compare les chiffres de ce tableau à ceux qui sont situés plus haut concernant les compotes. Et pourtant ce sont des produits particulièrement appréciés par les enfants.
En ce qui concerne les fruits secs on peut considérer que leur valeur calorique est cinq fois supérieures à la valeur calorique du fruit nature. Ainsi 100 g d’abricots contiennent-ils 50 kcal pour 100 g, alors que le même produit sec contient 250 kcal pour 100 g, parce qu’on a enlevé une grande partie de l’eau en le séchant à 90 % environ.
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