Mondialisation oblige, les rayons se remplissent de spécialités exotiques. La plupart du temps ce sont des produits dont les goûts ont été adaptés aux palais occidentaux. Nous n’en sommes vraisemblablement qu’au début, car il semble nécessaire, pour les retrouver dans le commerce, d’avoir préalablement fait connaître ces spécialités dans la restauration. C’est en effet seulement après l’implantation des sushis bars que l’on a retrouvé ces produits dans les supermarchés. Le consommateur se hasarde peu à choisir un produit s’il n’a pas déjà une saveur ou un renom autour de lui. Les spécialités exotiques se prêtent particulièrement aux préparations en conserve, surgelées ou sous vide. Ainsi les nouilles chinoises, les fameux nems mais aussi les crevettes en beignets ou en galettes…
Comme tous les aliments, ces spécialités sont composées un classique mélange de nutriments entre glucides, lipides et protéines. Il faut également prendre en compte les modes de cuisson. Selon qu’ils nécessitent un réchauffement à la vapeur ou au micro-ondes ou une cuisson à l’huile, le plat changera bien entendu considérablement de valeur. Pourtant à l’état prêt à consommer, on y retrouve des caractéristiques curieuses. Bien que l’appellation crevettes ou poulet soit souvent mis en avant, le rapport protéines sur lipides qui caractérise un plat assez équilibré est exceptionnellement égal ou supérieur à 1. Comme on pouvait s’en douter, les raviolis ne s’en sortent pas si bien, puisque ceux de chez Auchan contiennent, sauf erreur de notre part, 21 g de lipides pour 8 g de protéines… qui les font plus ressembler à de l’huile cuisinée
aux crevettes. Les recettes sont tellement différentes les unes des autres que les paramètres à prendre en compte sont d’abord ce rapport protéines sur lipides mais aussi la quantité de lipides totale. |